Wassim Saliba
Fondateur de DLX, Agence RP & Communication
Le réseau de l’école est un des points importants. J’ai postulé pour un stage chez KCD grâce à l’un de mes professeurs. Après deux entretiens, j’ai obtenu ce stage qui a éveillé ma passion pour les relations publiques et c’est suite à ces 6 mois que j’ai obtenu mon premier « vrai » poste en tant qu’attaché de presse chez KCD. Et d’ailleurs mon maître de stage de l’époque est aujourd’hui mon associé. Sans ce programme je ne serais pas où j’en suis aujourd’hui !
Manager du développement international mode & luxe
ESMOD Paris - promo 2011
Quel a été ton parcours avant d’intégrer ESMOD ? As-tu toujours eu en tête de travailler dans la mode ?
Diplômé de l’Ecole hôtelière de Lausanne, après avoir effectué différents stages dans ce domaine, j’ai vite réalisé que cela ne me correspondait pas. J’ai donc décidé de changer de voie, d’emménager à Paris et d’y poursuivre mes études. Plusieurs personnes m’avaient déjà parlé de l’ISEM, mais c’est la présentation sur le site Internet de la formation Post Graduate d’un an en Fashion Marketing qui m’a définitivement convaincu.
On ne peut pas me qualifier d’« obsédé » de la mode, mais c’est vrai que j’ai grandi dans un univers qui m’y a sensibilisé : mon père, assez coquet, adorait bien s’habiller, et quand nous étions petits, ma sœur et moi nous amusions à découper les magazines de mode de ma mère, faire des collages et jouer à avoir notre propre Maison de Couture.
En arrivant à Paris je n’avais pas du tout l’intention d’y rester, mais je suis tombé amoureux de la ville et aujourd’hui je ne me vois plus vivre ailleurs.
Revenons sur ta scolarité à ESMOD : Quel genre d’élève étais-tu ? Quels sont tes meilleurs (ou pires) souvenirs ?
On ne peut pas dire que j’étais l’élève parfait ! Mais la formation me convenait parfaitement : Entre l’aspect théorique et l’aspect pratique, les journées étaient bien remplies, on ne voyait pas le temps passer.
Je ne garde que de très bons souvenirs de l’ISEM, j’y ai rencontré beaucoup de personnes venant des quatre coins du monde, avec qui j’ai vécu le meilleur Paris qu’on puisse vivre en tant qu’étudiant.
Selon toi, qu’est-ce qui fait la spécificité de la formation que tu as suivie? Qu’est-ce qu’elle t’a apporté ?
Selon moi, c’est avant tout le mix des cultures qui rend cette formation inoubliable !
L’apprentissage divisé en deux temps -théorique et pratique- ainsi que le réseau de l’école sont aussi des points importants.
J’ai postulé pour un stage chez KCD grâce à mon professeur, Marion Dufour Lahore ; pour le projet final avec mon équipe, nous souhaitions faire le Victoria’s Secret Show à Paris et elle nous a conseillé KCD comme agence de RP, d’où ma curiosité à en savoir plus et à postuler. Après deux entretiens, j’ai obtenu un stage qui a éveillé ma passion pour les relations publiques et c’est suite à ces 6 mois que j’ai obtenu mon premier « vrai » poste en tant qu’attaché de presse chez KCD. Et d’ailleurs mon maitre de stage de l’époque est aujourd’hui mon associé. Sans ce programme je ne serais pas où j’en suis aujourd’hui !
Raconte-nous ton parcours professionnel après ESMOD, tes fonctions et responsabilités…
KCD fut mon école, la meilleure ; mon parcours n’aurait pas été le même sans cette expérience. Dès le 1er jour j’ai été accueilli au sein de cette famille et j’ai eu la chance d’y travailler avec des équipes formidables. Pendant 4 ans, j’ai évolué en collaborant avec Balmain, 3.1 Phillip Lim, Marc Jacobs Homme… Même en tant que stagiaire j’ai tout de suite eu des responsabilités et j’occupais un réel poste d’assistant attaché de presse. Au fil du temps j’ai grandi avec les marques que je représentais et j’ai eu la chance d’avoir des rapports directs avec les directeurs artistiques de ces Maisons.
En période de fashion week, on ne dort presque pas, nous sommes au bureau pendant un mois entier, y compris les week-ends ; tout le monde est impliqué sur l’ensemble des défilés et événements gérés par l’agence, et saison après saison les responsabilités augmentent. Après 4 ans, je pouvais gérer un défilé de A à Z de manière complètement autonome – d’où mon envie de voler de mes propres ailes.
Quelles sont les qualités requises pour exercer tes fonctions actuelles ?
Comme je l’ai toujours dit, nous ne sauvons pas des vies et le métier d’attaché de presse n’est pas des plus compliqués en soi. Il faut savoir se montrer patient, être aussi organisé que passionné et surtout garder le sourire en toutes circonstances. C’est l’aspect relationnel qui prime ! Cerner les équipes avec lesquelles nous travaillons, toujours satisfaire le client, et se construire un réseau solide de journalistes. C’est un monde qui bouge beaucoup et tout le temps, il faut donc y forger sa place et faire en sorte de ne laisser qu’une image positive à ses différents interlocuteurs.